Apparitions de la Vierge à Beauraing
Apparitions de la Vierge à Beauraing : 80 ans après, Gilberte nous raconte ce qu'elle a vu. Gilberte a 89 ans. Elle a raconté à notre collègue Dominique Henrotte comment elle aurait rencontré la Vierge en 1932 à Beauraing. 29 Novembre 2012 14h32 C'était le 29 novembre 1932, mais Gilberte, 89 ans, s'en souvient comme si c'était hier. Ce jour-là, "la belle dame" est apparue à elle et à 4 autres enfants, dont sa soeur, dans le petit village de Beauraing. Ces apparitions attribuées à la Vierge Marie se seraient reproduites à 33 reprises et ce jusqu'en janvier 1933. Ce jeudi, 80 ans plus tard, plus de 500 fidèles étaient présents à Beauraing pour honorer le cœur d'or de la Vierge. "Imaginez une personne aussi brillante que toutes les étoiles ensemble et qui marche dans l'espace. Comme je disais à l'époque, "qui marche sur rien". C'est quelque chose qu'on ne peut pas imaginer", a raconté Gilberte, dernier témoin des apparitions encore en vie, (2013) à Dominique Henrotte pour RTL TVI.Des paroles d'enfants ! Bien entendu, le discours de ces enfants, les seuls à qui la Vierge serait apparue, n'a pas convaincu grand monde. "Personne ne nous croyait. Ni notre maman. Maman, quand je voulais l'embrasser le soir avant d'aller me coucher, elle disait ' Je n'embrasse pas une gamine qui ment. Vas te coucher'. Mais ça me faisait du mal", a encore expliqué Gilberte à notre confrère. BEAURAING - Le sanctuaire de la vierge au cœur d’or de Beauraing fête les 80 ans de la trentaine d’apparitions de la vierge à 5 enfants du village qui se sont déroulées du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933. Le caractère surnaturel des faits a été reconnu en 1942. Une messe a été célébrée ce jeudi à cette occasion. Après un flashmob impliquant des enfants de l’école des Sœurs de Beauraing, Mgr Léonard a célébré une messe solennelle internationale au sanctuaire à 11h. Environ 500 personnes ont participé à celle-ci, les fidèles provenaient de Belgique mais aussi d’Allemagne et des Pays-Bas. L’office a été célébré en français, néerlandais et allemand. Dans le courant de l’après-midi, Mgr Léonard dispensera un enseignement qui sera suivi d’une adoration du Saint-Sacrement. À 18h, les jeunes des écoles de la localité réaliseront une procession dans les rues de Beauraing, qui sera suivie à 18h30 d’un chapelet prié par Gilberte Degeimbre, la dernière des 5 voyants encore en vie.
C’est à une certaine distance que la Sainte Vierge est apparue les premières fois aux enfants, Andrée et Gilberte Degeimbre (15 et 9 ans), Fernande, Gilberte et Albert Voisin ( 15, 13 et 11 ans). Quand la Sainte Vierge apparut, Elle resta un bon moment silencieuse. Dès qu’ils La virent, les enfants tombèrent à genoux.
Le 23 décembre, la SainteVierge demande la construction d’une église pour que les gens puissent venir en pèlerinage. Le 29 décembre, Fernande l’entend dire : « Priez sans cesse ! » Le 2 janvier, Notre Dame dit aux enfants : « Demain, je dirai à chacun de vous quelque chose de très spécial. » Le 3 janvier est le dernier jour des apparitions et peut-être le plus important pour ce qui va être révélé. Albert et Gilberte reçoivent un secret qu’ils n’ont jamais révélé. La Grande Promesse de Beauraing : Je convertirai les pécheurs » Quelle magnifique promesse ! Elle émane du Cœur Immaculé d’une Mère qui aime et souffre avec ceux qui prient pour la conversion de ceux qu’ils aiment, parce qu’ils désirent être réunis dans l’Amour de Dieu. Pour montrer son immense pouvoir, la Sainte Vierge dit à Andrée : « Je suis la Reine du Ciel et la Mère de Dieu; Priez toujours. » A Fernande qui, n’ayant de prime abord rien remarqué et continuait à prier, la Vierge dit : Aimes-tu mon Fils ? … M’aimes-tu ?... Alors, offre-toi à Moi ! » Tout le monde l’entend dire : « Adieu ! » Au cours des apparitions qui se sont produites après le 29 décembre, les enfants voient continuellement « Un Cœur entouré de rayons de lumière ». C’est pourquoi on en est venu à parler de « Marie, la Mère au Cœur d’Or ». Notre Dame de Beauraing est fêtée le 22 août qui est le jour de fête du Cœur Immaculé de Marie. En 1983, nous avons commencé un chemin de croix à neuf heures du soir. L’accent était mis sur le péché et la contrition. Avec des milliers de personnes, 5 évêques et beaucoup de prêtres, nous avons marché dans les rues sombres du village, portant des cierges allumés. Arrivés à l’aubépine, les cierges ont tous été glissés dans cinq grands bacs de sable autour de la croix. Dans l’église, dix prêtres ont confessé dans différentes langues. A 11 heures, eut lieu une grand-messe toute spéciale qui se termina peu après minuit. Le lendemain, la grand-messe fut suivie par la procession « Corpus Christi » dans les rues du village. Ce fut vraiment un temps de réjouissance avec toutes ces bannières et les cierges allumés aux fenêtres des maisons. CHEZ NOUS SOYEZ REINE, SOYEZ NOTRE REINE. NOUS VOUS APPARTENONS »
Les grandes dates des Sanctuaires sont l'hommage des enfants Marie le 15 août, la veillée et le pèlerinage international des 21 et 22 août, le rassemblement diocésain du 1er dimanche d'octobre, le 29 novembre, le jour anniversaire des Apparitions; des pélerinages pédestres rejoignent Beauraing tous les 1er samedis (jour de récollection) et les 2e et 3e dimanches de chaque mois. L'ancien bâtiment de l'Institut des Sœurs de la Doctrine chrétienne, dont le jardin reçut la visite de la Vierge, est devenu "l'Hospitalité" et "l'Accueil" . il a été aménagé et récemment rénové pour accueillir durant 3 jours des groupes de malades et accompagnants venant de Belgique, Hollande, France. Plus de 30 "triduums" par an, où jeunes et adultes donnent un bel exemple de solidarité. En 1946, l'Oeuvre "Pro Maria" faisait l'acquisition d'une moitié de l'ancienne propriété des Ducs d'Ossuna, comprenant notamment le Château. Le "Castel Sainte-Marie" y organise des retraites pour adultes et des rencontres diverses; de nombreux jeunes sont accueillis "l'Epi" pour la prière, la réflexion et l'échange. Les pèlerins et visiteurs ont la possibilité de voir le dia film sur les Apparitions, de suivre la visite guidée des Sanctuaires, avec commentaire de la chapelle votive, des céramiques et sculptures de Max Van der Linden et de I. Williame. Le Musée marial, côté du magasin "Pro Maria", contient plus de 800 reproductions de statues de la Vierge provenant de tous pays. Enfin, la revue bimestrielle "La Voix de Beauraing" tient les abonnés au courant de la vie des Sanctuaires. Plus d'infos ? Pro Maria ASBL Rue de l'aubépine, 6 5570 Beauraing Tél. 082 71 11 81 Sanctuaires de Beauraing Tél. 082 71 12 18 Mail. [email protected] Site internet : http://beauraing.catho.be
Beauraing : La Vierge au coeur d'or (Diocèse de Namur) Beauraing, hiver 1932-1933. Un événement exceptionnel. Dans un contexte exceptionnel. Une époque froide et noire. Les prémices du drame de la seconde guerre mondiale. Une lumière apparaît dans la nuit. La Vierge au cœur d’or. A 33 reprises, du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, la Vierge Marie apparaît à cinq enfants : Fernande, Gilberte et Albert Voisin (respectivement âgés de quinze ans et demi, treize ans et demi et onze ans), Andrée et Gilberte Degeimbre (quatorze et neuf ans).
Le 3 janvier, Marie confie un secret aux trois plus jeunes. Elle promet : «Je convertirai les pécheurs.» Elle se nomme à nouveau : «Je suis la Mère de Dieu, la Reine des cieux.» Elle demande : «Aimez-vous mon Fils ? M’aimez-vous ?... Alors, sacrifiez-vous, pour moi. Adieu.» Reconnaissance Les premiers examens médicaux – tests cutanés et oculaires – sont entrepris. Un rapport conclut : « L’observation sérieuse de la série des phénomènes permet d’écarter toute hypothèse d’hystérie, d’hallucination collective et d’hypnose. Les expériences faites le 8 décembre forcent à écarter toute idée de simulation. » (R.Laurentin). Deux guérisons ont été reconnues comme miraculeuses. Le culte a été autorisé le 2 février 1943. L’authenticité des faits reconnue le 2 juillet 1949, par Monseigneur Charue, Évêque de Namur.
Le devenir des voyants. Les voyants ont eu un métier et ils se sont mariés. Gilberte Degeimbre vit encore.
Deuxième temps fort de l’année jubilaire inaugurée en août dernier, ce jeudi 29 novembre marque le début des apparitions de la Vierge Marie entre novembre 1932 et janvier 1933 à cinq enfants, dont Gilberte Degeimbre est la dernière survivante. La jeunesse de Beauraing sera très impliquée pour la journée du 80 ème anniversaire. En effet, dès le matin les enfants de l’école des sœurs de Beauraing créeront un flashmob tandis que ceux de l’école des frères de Beauraing animeront la procession du soir et le chapelet. Mgr Léonard placera la journée au cœur de la thématique de l’Année jubilaire « Vivre sa foi au rythme de l’Eglise », en célébrant la messe solennelle internationale fin de matinée. Détail du programme de la journée ci-dessous. Les Sanctuaires de Beauraing vivront différents temps forts le 29 novembre prochain. Mme Gilberte Degeimbre, dernière des cinq voyants de Beauraing encore en vie ici-bas, participera à cet anniversaire. Elle priera notamment le chapelet de 18h30. Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, présidera la messe solennelle internationale de 11h00 et donnera un enseignement à 15h30, en cette année de la foi pour l’Eglise universelle. Les enfants et les jeunes de l’école des soeurs et des frères de Beauraing seront spécialement associés à la fête. Les enfants de l’école des soeurs feront un flashmob le matin dans les Sanctuaires. Les jeunes de l’école des frères animeront la procession dans les rues de Beauraing le soir, ainsi que le chapelet de 18h30, avec Mme Gilberte Degeimbre. Sanctuaires de Beauraing http://beauraing.catho.be 6, rue de l’Aubépine à 5570 Beauraing [email protected] +32(0)82711218
La Sainte Vierge est apparue plus de 30 fois au même endroit. La première apparition eut lieu le 19 novembre 1932 et la dernière, en janvier 1933. Les enfants ne furent pas crus quand ils racontèrent ce qui s’était passé. Les religieuses de l’école que les enfants fréquentaient leur interdirent de parler des apparitions et ne voulurent nullement prêter attention à ce qu’ils voulaient communiquer. La quatrième apparition eut singulièrement lieu près du nouveau bâtiment des soeurs. La Sainte Vierge apparut sur un buisson d’aubépines ; elle ouvrit les mains, puis disparut. La mère supérieure interdit aux enfants de fréquenter l’école et exigea qu’ils restent à la maison. Les enfants obéirent, mais passèrent la nuit à pleurer et à prier. Toutes les apparitions de Beauraing se sont passées en soirée. C’est ce qui explique la grande affluence que connut Beauraing. Les premiers jours, la Sainte Vierge sembla attendre les enfants. Elle apparut quand ils commencèrent à réciter le chapelet. Quand les enfants aperçurent la Vierge, le ton de leur voix s’éleva et ils donnèrent l’impression de ne plus parler que d’une seule voix. Plusieurs centaines de personnes priaient avec eux dans ce grand silence. Les religieuses décidèrent de ne pas se montrer derrière des grilles fermées. Le 8 décembre, on assista à une série impressionnante de confessions, dont de nombreuses conversions. Beaucoup de personnes reçurent aussi la Sainte Communion. Après la messe, une procession s’organisa pour se rendre à l’aubépine. On pouvait voir des voitures venant de Charleroi, Givet, Dinant, Namur, St Hubert, Bruxelles et Verviers. Des trains supplémentaires avaient été mis en service au départ de Dinant et des Ardennes . A trois heures de l’après-midi, le terrain du couvent est rempli de monde, ainsi que la rue. La police essaie de maintenir l’ordre et les gens chantent : « Etends tes mains bénies sur toute la Belgique ! » Autour de l’aubépine quantité de bougies et cierges allumés. A six heures, les enfants arrivent et on entend une voix qui dit : « Elle est ici ! » Les enfants tombent à genoux et commencent à prier le chapelet. Ils interrogent la Vierge, mais il n’y a pas de réponse, juste un sourire. La foule commence à prier le Rosaire. La Vierge restera visible aux enfants pendant tout ce temps. Six médecins sont venus pour examiner les enfants et observer ce qui se passe. L’un passe une torche électrique devant les yeux des enfants, l’autre enfonce une longue aiguille sous la peau d’un des enfants ; un autre encore passe une allumette allumée sous la main d’une petite fille, sans que celle-ci ne manifeste la moindre brûlure. Les médecins se concertent et sont tous d’accord pour reconnaître que les enfants étaient plongés dans un état d’extase. Les enfants sont interrogés séparément. On ne constate aucune divergence dans les témoignages.
Sanctuaire ND de Beauraing Rue de l’Aubépine, 6 B-5570 Beauraing Tel. : 32- (0)82711218 Fax. :32- (0)82714075 E-mail : [email protected]
Les apparitions de la Vierge Marie Du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, cinq enfants de Beauraing ont été témoins, à 33 reprises, des apparitions de Notre-Dame. Après bien des réticences et des oppositions, la véracité de leurs dires fut, en conclusion d'une enquête rigoureuse, reconnue par l'autorité diocésaine: le culte fut autorisé en 1943, et le caractère surnaturel des faits reconnu en 1949. Dès le début, les pèlerins affluèrent aux pieds de "Notre-dame au Cœur d'Or", sous l'Aubépine, en réponse sa demande."Que l'on vienne ici en pèlerinage!". Une chapelle votive fut bâtie (47-54, arch. M. Claes) selon son souhait: en pierre du pays, remarquablement taillée, elle est, au cœur des sanctuaires, le lieu de l'Eucharistie et de l'Adoration quotidienne, et du Sacrement de la réconciliation. Le domaine s'est enrichi progressivement de plusieurs bâtiments en béton, d'un dessin très épuré (61-68, arch. R. Bastin) : l'Abri qui entoure le Jardin des Apparitions, la Crypte Saint-Jean, l'église du Rosaire, qui peut contenir 700 personnes, et l'Église Supérieure, qui peut rassembler jusqu' 5.000 pèlerins.
La Vierge apparaît au-dessus d’un pont de chemin de fer, puis sur une aubépine, dans la cour de l’école. On pourrait y voir un premier message : le pont est signe de rencontre. L’aubépine évoque la couronne d’épines et de la pureté (les fleurs blanches). La Vierge est vêtue d’une longue robe blanche, avec de légers reflets bleus. La tête est recouverte d’un long voile blanc qui tombe sur les épaules. De sa tête sortent de fins rayons de lumière qui lui forment comme une couronne. Marie tient habituellement les mains jointes et sourit. A partir du 29 décembre, les enfants aperçoivent, entre ses bras ouverts en signe d’au-revoir, son cœur tout illuminé, tel un cœur d’or. D’où l’appellation Notre-Dame de Beauraing : la Vierge au cœur d’or. Ce cœur d’or rappelle l’apparition de notre Dame de Fatima avec son cœur immaculé. A Fatima, le cœur était couronné d’épines. Ici, l’or évoque la gloire divine, dans la puissance, et la vie éternelle. Que nous voulez-vous ? Dites-nous qui vous êtes ! Le 2 décembre 1932, à la question des enfants « Que nous voulez-vous ? », Marie parle pour la première fois : «D’être bien sages.» Puis le soir, lors d’une nouvelle apparition : «Est-il bien vrai que vous serez toujours sages ?» Le 8 décembre, les enfants tombent en extase durant un quart d’heure. «Elle était plus belle que jamais !»
Le 17 décembre, Marie demande «une chapelle» Le 21 décembre, à la question : « Dites-nous qui vous êtes », Marie se nomme : «Je suis la Vierge Immaculée» Le 23 décembre : Pourquoi venez-vous ici ? - «Pour qu’on vienne ici en pèlerinage !» Le 30 décembre : «Priez, priez beaucoup» Le 1er janvier 1933 : «Priez toujours»
Andrée Degeimbre, née le 19 avril 1918, épousa Georges Van den Steen, de Haaltert (Flandre), en 1941. Andrée eut trois enfants : Christian, Yvan et Marie-Ange. Elle mourut le 11 juin 1978. C'est le premier décès parmi les cinq témoins. Elle a laissé le souvenir d'une conviction forte, d'un rare bon sens, d'un franc parler, et d'une fidélité sans faille. Pendant plus de quarante ans, elle a récité le chapelet, chaque jour, à 18h30, devant l'Aubépine, même sous la neige. Sa régularité fut interrompue par la maladie de son mari, de septembre 1974 au 3 avril 1975, puis par sa propre maladie. Elle a récité, pour la dernière fois, le chapelet en public le 29 novembre 1977, pour le 45ème anniversaire de la première apparition.
Fernande Voisin, née le 21 juin 1917, épousa Albert Despas, (employé dans les bureaux des contributions) de Bure, en 1941. Elle était infirmière à domicile. Ils s'établirent à Namur, en 1954 où elle mourut, le 9 mai 1979, au terme d'une longue maladie (cancer des reins). Elle eut cinq enfants : Rose-Marie, Michel, Emmanuel, Noël et Marie-Françoise. Elle était la plus effacée des voyants, dit un témoin. Sa vie fut généreuse. C'est à elle que Notre Dame a demandé, le 3 janvier 1933 "Aimez-vous mon Fils ?"
Gilberte Voisin, née le 20 juin 1919, institutrice maternelle, elle épousa Amédée Pierret, gendarme, de Sainte-Marie, en 1945. Il mourut accidentellement, "en service commandé", le 22 avril 1953, laissant deux orphelins : Michel et Bernadette. Gilberte est alors revenue à Beauraing où elle morte accidentellement le 3 janvier 2003, jour du 70ème anniversaire de la dernière apparition, à l'heure où Marie lui confiait la promesse : "Je convertirai les pécheurs !"
Albert Voisin, né le 3 septembre 1921, a fait ses études chez le Frères à Carlsbourg, son service militaire en Irlande et en Allemagne, a enseigné deux ans à Ottignies puis épousa en 1948 Yvonne Embrechts de Liège, employée de bureau. Cette année-là, ils sont partis au Congo belge, à Lubumbashi, ensuite à Kowézi où sont nés leurs trois enfants : Claude, Francine et Brigitte. En 1961, la famille est rentrée à Beauraing où Albert a enseigné à l'Institut Notre-Dame, fondé en 1949, à l'initiative du doyen Lafontaine, et dirigé par les Frères des écoles chrétiennes. Il est décédé le 23 décembre 2003 au terme d'une longue maladie.
Gilberte Degeimbre, née le 13 août 1923, a épousé l'ingénieur André Philippe, en 1947. Elle a vécu longtemps en Italie avec son mari et ses deux enfants. Elle y a travaillé comme secrétaire. Elle (23) est maintenant revenue vivre à Beauraing avec son mari. Elle vient tous les jours prier aux Sanctuaires.
C’est à une certaine distance que la Sainte Vierge est apparue les premières fois aux enfants, Andrée et Gilberte Degeimbre (15 et 9 ans), Fernande, Gilberte et Albert Voisin ( 15, 13 et 11 ans). Quand la Sainte Vierge apparut, Elle resta un bon moment silencieuse. Dès qu’ils La virent, les enfants tombèrent à genoux.
Le 23 décembre, la SainteVierge demande la construction d’une église pour que les gens puissent venir en pèlerinage. Le 29 décembre, Fernande l’entend dire : « Priez sans cesse ! » Le 2 janvier, Notre Dame dit aux enfants : « Demain, je dirai à chacun de vous quelque chose de très spécial. » Le 3 janvier est le dernier jour des apparitions et peut-être le plus important pour ce qui va être révélé. Albert et Gilberte reçoivent un secret qu’ils n’ont jamais révélé. La Grande Promesse de Beauraing : Je convertirai les pécheurs » Quelle magnifique promesse ! Elle émane du Cœur Immaculé d’une Mère qui aime et souffre avec ceux qui prient pour la conversion de ceux qu’ils aiment, parce qu’ils désirent être réunis dans l’Amour de Dieu. Pour montrer son immense pouvoir, la Sainte Vierge dit à Andrée : « Je suis la Reine du Ciel et la Mère de Dieu; Priez toujours. » A Fernande qui, n’ayant de prime abord rien remarqué et continuait à prier, la Vierge dit : Aimes-tu mon Fils ? … M’aimes-tu ?... Alors, offre-toi à Moi ! » Tout le monde l’entend dire : « Adieu ! » Au cours des apparitions qui se sont produites après le 29 décembre, les enfants voient continuellement « Un Cœur entouré de rayons de lumière ». C’est pourquoi on en est venu à parler de « Marie, la Mère au Cœur d’Or ». Notre Dame de Beauraing est fêtée le 22 août qui est le jour de fête du Cœur Immaculé de Marie. En 1983, nous avons commencé un chemin de croix à neuf heures du soir. L’accent était mis sur le péché et la contrition. Avec des milliers de personnes, 5 évêques et beaucoup de prêtres, nous avons marché dans les rues sombres du village, portant des cierges allumés. Arrivés à l’aubépine, les cierges ont tous été glissés dans cinq grands bacs de sable autour de la croix. Dans l’église, dix prêtres ont confessé dans différentes langues. A 11 heures, eut lieu une grand-messe toute spéciale qui se termina peu après minuit. Le lendemain, la grand-messe fut suivie par la procession « Corpus Christi » dans les rues du village. Ce fut vraiment un temps de réjouissance avec toutes ces bannières et les cierges allumés aux fenêtres des maisons. CHEZ NOUS SOYEZ REINE, SOYEZ NOTRE REINE. NOUS VOUS APPARTENONS »
Les grandes dates des Sanctuaires sont l'hommage des enfants Marie le 15 août, la veillée et le pèlerinage international des 21 et 22 août, le rassemblement diocésain du 1er dimanche d'octobre, le 29 novembre, le jour anniversaire des Apparitions; des pélerinages pédestres rejoignent Beauraing tous les 1er samedis (jour de récollection) et les 2e et 3e dimanches de chaque mois. L'ancien bâtiment de l'Institut des Sœurs de la Doctrine chrétienne, dont le jardin reçut la visite de la Vierge, est devenu "l'Hospitalité" et "l'Accueil" . il a été aménagé et récemment rénové pour accueillir durant 3 jours des groupes de malades et accompagnants venant de Belgique, Hollande, France. Plus de 30 "triduums" par an, où jeunes et adultes donnent un bel exemple de solidarité. En 1946, l'Oeuvre "Pro Maria" faisait l'acquisition d'une moitié de l'ancienne propriété des Ducs d'Ossuna, comprenant notamment le Château. Le "Castel Sainte-Marie" y organise des retraites pour adultes et des rencontres diverses; de nombreux jeunes sont accueillis "l'Epi" pour la prière, la réflexion et l'échange. Les pèlerins et visiteurs ont la possibilité de voir le dia film sur les Apparitions, de suivre la visite guidée des Sanctuaires, avec commentaire de la chapelle votive, des céramiques et sculptures de Max Van der Linden et de I. Williame. Le Musée marial, côté du magasin "Pro Maria", contient plus de 800 reproductions de statues de la Vierge provenant de tous pays. Enfin, la revue bimestrielle "La Voix de Beauraing" tient les abonnés au courant de la vie des Sanctuaires. Plus d'infos ? Pro Maria ASBL Rue de l'aubépine, 6 5570 Beauraing Tél. 082 71 11 81 Sanctuaires de Beauraing Tél. 082 71 12 18 Mail. [email protected] Site internet : http://beauraing.catho.be
Beauraing : La Vierge au coeur d'or (Diocèse de Namur) Beauraing, hiver 1932-1933. Un événement exceptionnel. Dans un contexte exceptionnel. Une époque froide et noire. Les prémices du drame de la seconde guerre mondiale. Une lumière apparaît dans la nuit. La Vierge au cœur d’or. A 33 reprises, du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, la Vierge Marie apparaît à cinq enfants : Fernande, Gilberte et Albert Voisin (respectivement âgés de quinze ans et demi, treize ans et demi et onze ans), Andrée et Gilberte Degeimbre (quatorze et neuf ans).
Le 3 janvier, Marie confie un secret aux trois plus jeunes. Elle promet : «Je convertirai les pécheurs.» Elle se nomme à nouveau : «Je suis la Mère de Dieu, la Reine des cieux.» Elle demande : «Aimez-vous mon Fils ? M’aimez-vous ?... Alors, sacrifiez-vous, pour moi. Adieu.» Reconnaissance Les premiers examens médicaux – tests cutanés et oculaires – sont entrepris. Un rapport conclut : « L’observation sérieuse de la série des phénomènes permet d’écarter toute hypothèse d’hystérie, d’hallucination collective et d’hypnose. Les expériences faites le 8 décembre forcent à écarter toute idée de simulation. » (R.Laurentin). Deux guérisons ont été reconnues comme miraculeuses. Le culte a été autorisé le 2 février 1943. L’authenticité des faits reconnue le 2 juillet 1949, par Monseigneur Charue, Évêque de Namur.
Le devenir des voyants. Les voyants ont eu un métier et ils se sont mariés. Gilberte Degeimbre vit encore.
Deuxième temps fort de l’année jubilaire inaugurée en août dernier, ce jeudi 29 novembre marque le début des apparitions de la Vierge Marie entre novembre 1932 et janvier 1933 à cinq enfants, dont Gilberte Degeimbre est la dernière survivante. La jeunesse de Beauraing sera très impliquée pour la journée du 80 ème anniversaire. En effet, dès le matin les enfants de l’école des sœurs de Beauraing créeront un flashmob tandis que ceux de l’école des frères de Beauraing animeront la procession du soir et le chapelet. Mgr Léonard placera la journée au cœur de la thématique de l’Année jubilaire « Vivre sa foi au rythme de l’Eglise », en célébrant la messe solennelle internationale fin de matinée. Détail du programme de la journée ci-dessous. Les Sanctuaires de Beauraing vivront différents temps forts le 29 novembre prochain. Mme Gilberte Degeimbre, dernière des cinq voyants de Beauraing encore en vie ici-bas, participera à cet anniversaire. Elle priera notamment le chapelet de 18h30. Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, présidera la messe solennelle internationale de 11h00 et donnera un enseignement à 15h30, en cette année de la foi pour l’Eglise universelle. Les enfants et les jeunes de l’école des soeurs et des frères de Beauraing seront spécialement associés à la fête. Les enfants de l’école des soeurs feront un flashmob le matin dans les Sanctuaires. Les jeunes de l’école des frères animeront la procession dans les rues de Beauraing le soir, ainsi que le chapelet de 18h30, avec Mme Gilberte Degeimbre. Sanctuaires de Beauraing http://beauraing.catho.be 6, rue de l’Aubépine à 5570 Beauraing [email protected] +32(0)82711218
La Sainte Vierge est apparue plus de 30 fois au même endroit. La première apparition eut lieu le 19 novembre 1932 et la dernière, en janvier 1933. Les enfants ne furent pas crus quand ils racontèrent ce qui s’était passé. Les religieuses de l’école que les enfants fréquentaient leur interdirent de parler des apparitions et ne voulurent nullement prêter attention à ce qu’ils voulaient communiquer. La quatrième apparition eut singulièrement lieu près du nouveau bâtiment des soeurs. La Sainte Vierge apparut sur un buisson d’aubépines ; elle ouvrit les mains, puis disparut. La mère supérieure interdit aux enfants de fréquenter l’école et exigea qu’ils restent à la maison. Les enfants obéirent, mais passèrent la nuit à pleurer et à prier. Toutes les apparitions de Beauraing se sont passées en soirée. C’est ce qui explique la grande affluence que connut Beauraing. Les premiers jours, la Sainte Vierge sembla attendre les enfants. Elle apparut quand ils commencèrent à réciter le chapelet. Quand les enfants aperçurent la Vierge, le ton de leur voix s’éleva et ils donnèrent l’impression de ne plus parler que d’une seule voix. Plusieurs centaines de personnes priaient avec eux dans ce grand silence. Les religieuses décidèrent de ne pas se montrer derrière des grilles fermées. Le 8 décembre, on assista à une série impressionnante de confessions, dont de nombreuses conversions. Beaucoup de personnes reçurent aussi la Sainte Communion. Après la messe, une procession s’organisa pour se rendre à l’aubépine. On pouvait voir des voitures venant de Charleroi, Givet, Dinant, Namur, St Hubert, Bruxelles et Verviers. Des trains supplémentaires avaient été mis en service au départ de Dinant et des Ardennes . A trois heures de l’après-midi, le terrain du couvent est rempli de monde, ainsi que la rue. La police essaie de maintenir l’ordre et les gens chantent : « Etends tes mains bénies sur toute la Belgique ! » Autour de l’aubépine quantité de bougies et cierges allumés. A six heures, les enfants arrivent et on entend une voix qui dit : « Elle est ici ! » Les enfants tombent à genoux et commencent à prier le chapelet. Ils interrogent la Vierge, mais il n’y a pas de réponse, juste un sourire. La foule commence à prier le Rosaire. La Vierge restera visible aux enfants pendant tout ce temps. Six médecins sont venus pour examiner les enfants et observer ce qui se passe. L’un passe une torche électrique devant les yeux des enfants, l’autre enfonce une longue aiguille sous la peau d’un des enfants ; un autre encore passe une allumette allumée sous la main d’une petite fille, sans que celle-ci ne manifeste la moindre brûlure. Les médecins se concertent et sont tous d’accord pour reconnaître que les enfants étaient plongés dans un état d’extase. Les enfants sont interrogés séparément. On ne constate aucune divergence dans les témoignages.
Sanctuaire ND de Beauraing Rue de l’Aubépine, 6 B-5570 Beauraing Tel. : 32- (0)82711218 Fax. :32- (0)82714075 E-mail : [email protected]
Les apparitions de la Vierge Marie Du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, cinq enfants de Beauraing ont été témoins, à 33 reprises, des apparitions de Notre-Dame. Après bien des réticences et des oppositions, la véracité de leurs dires fut, en conclusion d'une enquête rigoureuse, reconnue par l'autorité diocésaine: le culte fut autorisé en 1943, et le caractère surnaturel des faits reconnu en 1949. Dès le début, les pèlerins affluèrent aux pieds de "Notre-dame au Cœur d'Or", sous l'Aubépine, en réponse sa demande."Que l'on vienne ici en pèlerinage!". Une chapelle votive fut bâtie (47-54, arch. M. Claes) selon son souhait: en pierre du pays, remarquablement taillée, elle est, au cœur des sanctuaires, le lieu de l'Eucharistie et de l'Adoration quotidienne, et du Sacrement de la réconciliation. Le domaine s'est enrichi progressivement de plusieurs bâtiments en béton, d'un dessin très épuré (61-68, arch. R. Bastin) : l'Abri qui entoure le Jardin des Apparitions, la Crypte Saint-Jean, l'église du Rosaire, qui peut contenir 700 personnes, et l'Église Supérieure, qui peut rassembler jusqu' 5.000 pèlerins.
La Vierge apparaît au-dessus d’un pont de chemin de fer, puis sur une aubépine, dans la cour de l’école. On pourrait y voir un premier message : le pont est signe de rencontre. L’aubépine évoque la couronne d’épines et de la pureté (les fleurs blanches). La Vierge est vêtue d’une longue robe blanche, avec de légers reflets bleus. La tête est recouverte d’un long voile blanc qui tombe sur les épaules. De sa tête sortent de fins rayons de lumière qui lui forment comme une couronne. Marie tient habituellement les mains jointes et sourit. A partir du 29 décembre, les enfants aperçoivent, entre ses bras ouverts en signe d’au-revoir, son cœur tout illuminé, tel un cœur d’or. D’où l’appellation Notre-Dame de Beauraing : la Vierge au cœur d’or. Ce cœur d’or rappelle l’apparition de notre Dame de Fatima avec son cœur immaculé. A Fatima, le cœur était couronné d’épines. Ici, l’or évoque la gloire divine, dans la puissance, et la vie éternelle. Que nous voulez-vous ? Dites-nous qui vous êtes ! Le 2 décembre 1932, à la question des enfants « Que nous voulez-vous ? », Marie parle pour la première fois : «D’être bien sages.» Puis le soir, lors d’une nouvelle apparition : «Est-il bien vrai que vous serez toujours sages ?» Le 8 décembre, les enfants tombent en extase durant un quart d’heure. «Elle était plus belle que jamais !»
Le 17 décembre, Marie demande «une chapelle» Le 21 décembre, à la question : « Dites-nous qui vous êtes », Marie se nomme : «Je suis la Vierge Immaculée» Le 23 décembre : Pourquoi venez-vous ici ? - «Pour qu’on vienne ici en pèlerinage !» Le 30 décembre : «Priez, priez beaucoup» Le 1er janvier 1933 : «Priez toujours»
Andrée Degeimbre, née le 19 avril 1918, épousa Georges Van den Steen, de Haaltert (Flandre), en 1941. Andrée eut trois enfants : Christian, Yvan et Marie-Ange. Elle mourut le 11 juin 1978. C'est le premier décès parmi les cinq témoins. Elle a laissé le souvenir d'une conviction forte, d'un rare bon sens, d'un franc parler, et d'une fidélité sans faille. Pendant plus de quarante ans, elle a récité le chapelet, chaque jour, à 18h30, devant l'Aubépine, même sous la neige. Sa régularité fut interrompue par la maladie de son mari, de septembre 1974 au 3 avril 1975, puis par sa propre maladie. Elle a récité, pour la dernière fois, le chapelet en public le 29 novembre 1977, pour le 45ème anniversaire de la première apparition.
Fernande Voisin, née le 21 juin 1917, épousa Albert Despas, (employé dans les bureaux des contributions) de Bure, en 1941. Elle était infirmière à domicile. Ils s'établirent à Namur, en 1954 où elle mourut, le 9 mai 1979, au terme d'une longue maladie (cancer des reins). Elle eut cinq enfants : Rose-Marie, Michel, Emmanuel, Noël et Marie-Françoise. Elle était la plus effacée des voyants, dit un témoin. Sa vie fut généreuse. C'est à elle que Notre Dame a demandé, le 3 janvier 1933 "Aimez-vous mon Fils ?"
Gilberte Voisin, née le 20 juin 1919, institutrice maternelle, elle épousa Amédée Pierret, gendarme, de Sainte-Marie, en 1945. Il mourut accidentellement, "en service commandé", le 22 avril 1953, laissant deux orphelins : Michel et Bernadette. Gilberte est alors revenue à Beauraing où elle morte accidentellement le 3 janvier 2003, jour du 70ème anniversaire de la dernière apparition, à l'heure où Marie lui confiait la promesse : "Je convertirai les pécheurs !"
Albert Voisin, né le 3 septembre 1921, a fait ses études chez le Frères à Carlsbourg, son service militaire en Irlande et en Allemagne, a enseigné deux ans à Ottignies puis épousa en 1948 Yvonne Embrechts de Liège, employée de bureau. Cette année-là, ils sont partis au Congo belge, à Lubumbashi, ensuite à Kowézi où sont nés leurs trois enfants : Claude, Francine et Brigitte. En 1961, la famille est rentrée à Beauraing où Albert a enseigné à l'Institut Notre-Dame, fondé en 1949, à l'initiative du doyen Lafontaine, et dirigé par les Frères des écoles chrétiennes. Il est décédé le 23 décembre 2003 au terme d'une longue maladie.
Gilberte Degeimbre, née le 13 août 1923, a épousé l'ingénieur André Philippe, en 1947. Elle a vécu longtemps en Italie avec son mari et ses deux enfants. Elle y a travaillé comme secrétaire. Elle (23) est maintenant revenue vivre à Beauraing avec son mari. Elle vient tous les jours prier aux Sanctuaires.