“Vous avez été mis sur terre, chacun de vous, mes frères et soeurs, pour un but spécial”
“Pour atteindre ce but, vous devrez lutter et souffrir et ma vie sur terre est un exemple de ce que Je veux dire. Ne craignez pas de Me livrer vos vies et être sous mon regard à toute heure”
Message de Jésus au père Melvin Doucette (Canada) - Jeudi 13 mars 2003
“Vous avez été créés pour le ciel afin d’être des saints” N'oublions pas que le seul et unique guide doit être Dieu, Jésus, Saint-Esprit ou la Vierge Marie. Je vous propose tout de même de télécharger ce volume de Vincent de Tarlé car il m'aide beaucoup mais demeurons prudent...
“Pour atteindre ce but, vous devrez lutter et souffrir et ma vie sur terre est un exemple de ce que Je veux dire. Ne craignez pas de Me livrer vos vies et être sous mon regard à toute heure”
Message de Jésus au père Melvin Doucette (Canada) - Jeudi 13 mars 2003
“Vous avez été créés pour le ciel afin d’être des saints” N'oublions pas que le seul et unique guide doit être Dieu, Jésus, Saint-Esprit ou la Vierge Marie. Je vous propose tout de même de télécharger ce volume de Vincent de Tarlé car il m'aide beaucoup mais demeurons prudent...
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Comment devenir saints ?
Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris
Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris
"Vous donc, vous serez parfaits comme Votre Père Céleste est parfait" (Mt 5, 48) (…) A certains moments nous trouvons que l’Amour est trop ambitieux, que l’Amour est trop exigeant et nous nous contenterions facilement d’un peu moins d’Amour et d’un peu moins d’exigences, d’un peu moins de prédilection, d’un peu moins de faveur. Surtout que l’Amour ne nous demande pas d’être parfaits ! Il nous suffit d’être honnêtes !
Dieu est-il trop ambitieux pour nous ? Dieu est ambitieux, Il ne veut pas seulement que nous soyons honnêtes, Il veut que nous soyons saints. Il ne veut pas seulement que nous soyons obéissants conformément à la Loi, Il veut encore que notre cœur désire sa Volonté. Il ne veut pas seulement que nous lui donnions une obéissance extérieure, une obéissance à des ordres et des commandements, mais Il veut une obéissance intérieure qui nous fait trouver notre joie et notre bonheur dans ce qu’Il nous demande. Il est ambitieux au point qu’Il ne se contente pas d’avoir des serviteurs mais qu’Il veut des amis. Il ne se contente pas d’avoir un peuple, Il veut une famille. Il ne se contente pas d’avoir des créatures, Il veut des fils et des filles. L’Alliance que Dieu nous propose n’est pas une alliance de mercenaires ou de serviteurs mais une Alliance de fils et de filles par laquelle Dieu veut faire
de nous des saints.
Dieu est-il trop ambitieux pour nous ? Dieu est ambitieux, Il ne veut pas seulement que nous soyons honnêtes, Il veut que nous soyons saints. Il ne veut pas seulement que nous soyons obéissants conformément à la Loi, Il veut encore que notre cœur désire sa Volonté. Il ne veut pas seulement que nous lui donnions une obéissance extérieure, une obéissance à des ordres et des commandements, mais Il veut une obéissance intérieure qui nous fait trouver notre joie et notre bonheur dans ce qu’Il nous demande. Il est ambitieux au point qu’Il ne se contente pas d’avoir des serviteurs mais qu’Il veut des amis. Il ne se contente pas d’avoir un peuple, Il veut une famille. Il ne se contente pas d’avoir des créatures, Il veut des fils et des filles. L’Alliance que Dieu nous propose n’est pas une alliance de mercenaires ou de serviteurs mais une Alliance de fils et de filles par laquelle Dieu veut faire
de nous des saints.
Quelles sont nos images de la sainteté ?
Le Pape Jean-Paul II a fait beaucoup de saints. Il a voulu faire passer un message au peuple chrétien : la sainteté n’est pas liée à un destin extraordinaire. Bien sûr, les saints que nous connaissons ont pour la plupart vécu des existences extraordinaires, et il est normal que ceux-là soient connus, mais ils ne sont pas connus parce qu’ils sont saints, ils sont connus pour les destins extraordinaires qu’ils ont traversés. Mais la sainteté ne se réduit pas aux saints canonisés, elle concerne tous ceux qui vivent la Volonté de Dieu dans le destin ordinaire d’une existence même si elle n’est pas connue.
Elle ne se réduit pas non plus à une période de l’histoire, même si l’on sait très bien qu’il y a des périodes qui ont été plus fécondes en saints.
Le Pape Jean-Paul II a fait beaucoup de saints. Il a voulu faire passer un message au peuple chrétien : la sainteté n’est pas liée à un destin extraordinaire. Bien sûr, les saints que nous connaissons ont pour la plupart vécu des existences extraordinaires, et il est normal que ceux-là soient connus, mais ils ne sont pas connus parce qu’ils sont saints, ils sont connus pour les destins extraordinaires qu’ils ont traversés. Mais la sainteté ne se réduit pas aux saints canonisés, elle concerne tous ceux qui vivent la Volonté de Dieu dans le destin ordinaire d’une existence même si elle n’est pas connue.
Elle ne se réduit pas non plus à une période de l’histoire, même si l’on sait très bien qu’il y a des périodes qui ont été plus fécondes en saints.
La sainteté est liée à la puissance de Dieu à l’œuvre à travers le monde et cette puissance ne se développe ni ne se réduit selon les époques, c’est notre capacité à l’accueillir qui change. La sainteté n’est pas liée à un état de vie, même si nous connaissons plus de saints religieux, consacrés, retirés du monde, ermites, moines… que de saints laïcs occupés à des travaux ordinaires. Mais là encore, ce n’est pas parce qu’ils ont été distingués grâce à leur communauté ou leur famille spirituelle, ou parce que beaucoup de monde ont prié par leur intercession… qu’ils sont les seuls saints !
Le Pape Jean-Paul II a essayé, à travers les canonisations, de montrer qu’il y a eu des saints dans la période moderne et des saints qui ont eu une vie ordinaire, des saints dans tous les états de vie ! Il y a des saints dans notre temps, aujourd’hui, dans les familles, les ménages, les jeunes, les vieux, les bien-portants, les malades ; il y a des saints dans toutes les circonstances de la réalité. Il nous faut donc passer de notre image de la sainteté alimentée et marquée par les faits extraordinaires de la vie des saints pour venir à la réalité quotidienne de la sainteté.
Le Pape Jean-Paul II a essayé, à travers les canonisations, de montrer qu’il y a eu des saints dans la période moderne et des saints qui ont eu une vie ordinaire, des saints dans tous les états de vie ! Il y a des saints dans notre temps, aujourd’hui, dans les familles, les ménages, les jeunes, les vieux, les bien-portants, les malades ; il y a des saints dans toutes les circonstances de la réalité. Il nous faut donc passer de notre image de la sainteté alimentée et marquée par les faits extraordinaires de la vie des saints pour venir à la réalité quotidienne de la sainteté.
Comment devient-on saint ?
Pour nous, le saint, c’est d’abord une image, un vitrail, un tableau, une histoire. Souvent, on ne connaît du saint que le produit fini, le saint canonisé. On connaît moins bien le chemin qui l’a conduit à la sainteté mais cela, il faudrait que chaque chrétien tâche de l’apprendre. Comment devient-on saint ? Que faut-il faire ? Dans la tradition chrétienne, nous avons deux mouvements apparemment contradictoires, en tous cas assez différents qui nous aident à comprendre comment on aborde la sainteté. Ces deux mouvements sont représentés dans le Nouveau Testament.
Le premier mouvement pourrait être appelé le volontarisme. Dans cette perspective, la sainteté est une espèce de challenge, de record à battre, de combat permanent contre soi-même, le monde, ses tendances, contre la beauté, contre tout ce qui nous tente. Choisir non pas ce qui nous plaît le plus, mais ce qui est le meilleur, non pas ce qui nous est le plus agréable mais ce qui nous coûte le plus, une éducation à la rectitude morale. On ne fait pas de bons chrétiens, et a fortiori des saints, avec des gens qui vivent dans le mal. Pour progresser dans la sainteté, il nous faut déjà exercer un jugement moral sur notre vie, regarder ce qui est bien, ce qui est mal. Avoir l’honnêteté de reconnaître qu’il y a chez nous des choses qui sont mauvaises et qu’il nous faut corriger, des choses qui sont bonnes et qu’il nous faut développer. Bref, vivre avec une conscience active. Dans l’Evangile, le Christ nous dit que le chemin est escarpé qui mène au Royaume, qu’il faut choisir la porte étroite, que la porte qui permet d’entrer est réduite : si l’on est chargé de trop d’embarras, d’attachements, de biens, on ne peut pas passer, on est bloqué.
Bref, il y a à vivre tout un cheminement le long d’une pente montante, d’une pente d’efforts, de décisions et de travail.
Pour nous, le saint, c’est d’abord une image, un vitrail, un tableau, une histoire. Souvent, on ne connaît du saint que le produit fini, le saint canonisé. On connaît moins bien le chemin qui l’a conduit à la sainteté mais cela, il faudrait que chaque chrétien tâche de l’apprendre. Comment devient-on saint ? Que faut-il faire ? Dans la tradition chrétienne, nous avons deux mouvements apparemment contradictoires, en tous cas assez différents qui nous aident à comprendre comment on aborde la sainteté. Ces deux mouvements sont représentés dans le Nouveau Testament.
Le premier mouvement pourrait être appelé le volontarisme. Dans cette perspective, la sainteté est une espèce de challenge, de record à battre, de combat permanent contre soi-même, le monde, ses tendances, contre la beauté, contre tout ce qui nous tente. Choisir non pas ce qui nous plaît le plus, mais ce qui est le meilleur, non pas ce qui nous est le plus agréable mais ce qui nous coûte le plus, une éducation à la rectitude morale. On ne fait pas de bons chrétiens, et a fortiori des saints, avec des gens qui vivent dans le mal. Pour progresser dans la sainteté, il nous faut déjà exercer un jugement moral sur notre vie, regarder ce qui est bien, ce qui est mal. Avoir l’honnêteté de reconnaître qu’il y a chez nous des choses qui sont mauvaises et qu’il nous faut corriger, des choses qui sont bonnes et qu’il nous faut développer. Bref, vivre avec une conscience active. Dans l’Evangile, le Christ nous dit que le chemin est escarpé qui mène au Royaume, qu’il faut choisir la porte étroite, que la porte qui permet d’entrer est réduite : si l’on est chargé de trop d’embarras, d’attachements, de biens, on ne peut pas passer, on est bloqué.
Bref, il y a à vivre tout un cheminement le long d’une pente montante, d’une pente d’efforts, de décisions et de travail.
L’autre orientation, on peut la nommer quiétisme. On y reste sans agir. C’est l’orientation qui consiste à dire : la sainteté est un pur don de Dieu, on n’y peut rien du tout ! Dans sa version la plus commune, il y aurait pour chacun de nous comme une sorte de prédestination, de fatalisme qui fait que les uns naissent avec une auréole qui plane au-dessus de leur berceau et que tout semble alors concourir à leur sainteté tandis que d’autres naissent avec de sombres nuages et toute leur existence est une sorte de cataclysme.
Dieu devrait nous prendre tels que nous sommes, nous ne pouvons pas changer grand-chose : "J’ai mauvais caractère, je suis menteur, je suis paresseux… Je n’y peux rien, il faut me prendre comme je suis !" Il y a une espèce de résignation qui nous conduit à dire : "Si Dieu veut que je sois saint, c’est son problème, qu’Il se débrouille !" Cette tendance existe aussi dans le Nouveau Testament. Après le dialogue avec le jeune homme riche et Jésus dans l’Evangile, il nous est dit que les disciples, qui ont entendu ce que Jésus lui a dit : "Une seule chose te manque, va, vends tous tes biens, distribue-les aux pauvres, puis viens, suis-moi !", demandent : "Si c’est ça, qui pourra être sauvé ?" Qui pourra être saint si la sainteté est à un tel prix ? Et le Christ répond : "Aux hommes c’est impossible mais rien n’est impossible à Dieu."Il y a deux manières de concevoir la vie chrétienne : une vie chrétienne de l’effort, du combat, de la lutte et une vie chrétienne de la grâce, de l’abandon mais peut-être aussi de l’inactivité, de l’inaction.
Pour lire la suite de cet article: http://www.mavocation.org/vocation/spiritualite/catechese/312-saintete-avec-le-cardinal-vingt-trois.html
Dieu devrait nous prendre tels que nous sommes, nous ne pouvons pas changer grand-chose : "J’ai mauvais caractère, je suis menteur, je suis paresseux… Je n’y peux rien, il faut me prendre comme je suis !" Il y a une espèce de résignation qui nous conduit à dire : "Si Dieu veut que je sois saint, c’est son problème, qu’Il se débrouille !" Cette tendance existe aussi dans le Nouveau Testament. Après le dialogue avec le jeune homme riche et Jésus dans l’Evangile, il nous est dit que les disciples, qui ont entendu ce que Jésus lui a dit : "Une seule chose te manque, va, vends tous tes biens, distribue-les aux pauvres, puis viens, suis-moi !", demandent : "Si c’est ça, qui pourra être sauvé ?" Qui pourra être saint si la sainteté est à un tel prix ? Et le Christ répond : "Aux hommes c’est impossible mais rien n’est impossible à Dieu."Il y a deux manières de concevoir la vie chrétienne : une vie chrétienne de l’effort, du combat, de la lutte et une vie chrétienne de la grâce, de l’abandon mais peut-être aussi de l’inactivité, de l’inaction.
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